Forum Lacaravane.com

Bonsoir à tous ,
Nous possédons une Eriba 310 Gt de 2007
A l'occasion d'une sortie en montagne , nous nous sommes aperçus que le frein du côté porte chauffait exagérément ( la jante était brulante )
Cela fait quinze jours que notre caravane est chez notre concessionnaire (allemand : caramobil Fribourg en Brisgau ) qui n'arrive pas à réparer ....
prétendant que la pièce doit être "ensorcelée" (je vous fait grâce du terme allemand)
Je vous conseille vivement de contrôler vos jantes après une longue descente pour voir si elles sont bien à la même température , ce qui signifie que les deux tambours sont réglés pareillement .
Hélas je crains vu les autres petits pépins que nous avons déjà constaté sur notre familia 310GT VIEILLE DE UN AN !! , que le produit Eriba n'est plus ce qu'il était .

Bonjour

C'est le cas sur la plupart des caravanes (et c'est normal, car même système, même fabricant et même problème) au pied des descentes

Mais normalement ce sont les deux jantes qui sont brûlantes.

Ceci dit, il arrive aussi que sur une voiture les jantes soient brûlantes quand on descend un peu énergiquement une route sinueuse. Mais là on sait qu'on "tape" dans les freins alors que sur une caravane cela arrive même en descendant cool au frein moteur

L'erreur justement c'est de s'arrêter immédiatement au bas de la descente au lieu de rouler un petit peu pour refroidir les tambours !
(à ce que j'ai lu car jamais fait de montagne avec la mienne !)

Serge

Moi j'en ai fait l'année passée, avec les freins qui crissaient à la fin de la descente et les caches boulons en plastiques qui ont fondu..
Mais la révision vient d'être faite et il n'y a eu aucune séquelle, donc faut pas trop s'inquiéter si ça chauffe.. juste enlever les caches boulons avant de faire de la montagne

Et bien, je ne suis pas un grand physicien, mais il me semble que si on roule encore un peu après la descente, les freins mettront plus de temps pour refroidir, car il faudra bien s'arrêter, après le "un peu"...
Le fait de s'arrêter permet de stopper tout freinage, donc tout échauffement. En plus, il vaut mieux s'arrêter en bas de descente, ou même régulièrement, pour vérifier les freins, avant qu'ils aient atteint la température limite au delà de laquelle ils n'auront plus aucune efficacité...

Oli44 a écrit :Et bien, je ne suis pas un grand physicien, mais il me semble que si on roule encore un peu après la descente, les freins mettront plus de temps pour refroidir, car il faudra bien s'arrêter, après le "un peu"...
Le fait de s'arrêter permet de stopper tout freinage, donc tout échauffement. En plus, il vaut mieux s'arrêter en bas de descente, ou même régulièrement, pour vérifier les freins, avant qu'ils aient atteint la température limite au delà de laquelle ils n'auront plus aucune efficacité...

En roulant, ils seront ventilés donc refroidis, alors qu'à l'arrêt ils ne le sont pas !

Mais encore une fois ce ne sont que des lectures, jamais expérimenté par moi-même !

Serge

Bonjour,

En 1995, on a fait de la montagne et les freins de la caravane (doubles essieux avec PTAC de 1300 kg) ne fonctionnaient pas. C'est les freins de la voiture qui a tout freiné. Mon père avait peur pour le retour.

Je dirai que tout dépend de la descente.

Si celle-ci n'est pas très longue, vaut mieux continuer de rouler car au plat, ils ne freinent plus et refroidiront assez vite. (bon, c'est pas des disques ventilés mais en roulant au plat, la température descend quand même assez vite).

Par contre, si celle-ci est longue, vaut mieux faire refroidir en cours de route.

Et puis, le seul moyen de connaître la température, c'est de s'arrêter et d'aller voir. Surtout quand on connaît pas encore bien son matériel.

Cette surchauffe des freins peu avoir des conséquences qui varient entre nulles, pas trop graves et graves.
Cela peut faire fondre les cache-écrous, peut conduire à une perte temporaire d'efficacité des freins, faire fondre la graisse des roulements (qui peut couler et donc un roulement moins bien graisser etc...)

Bref, c'est un problème en montagne

merci pur vos commentaires
mais je précise bien que mon souci était (car il vient enfin d'être réglé) que l'une des jantes était chaude et pas l'autre .
Je suis habitué , roulant bcp et prudemment en montagne à ce que les freins " sentent le cramé " mais les deux pareils;
Sur mon Eriba , l'un des freins était serré trop fort ...
Il leur a quand-même fallu quinze jours pour régler la panne !

On décale (comme disent les pompiers) dans une heure , alors bon week-end à tous !!

Bonaud a écrit : En roulant, ils seront ventilés donc refroidis, alors qu'à l'arrêt ils ne le sont pas !
Serge

Je rajouterai : ventilés, donc refroidis, puis re-freinage, donc echauffement...

Sauf que sur un petit freinage au plat, ils ne montent pas à des températures extrêmes alors que 500 m ou 1 km de plat sans freiner fait vraiment descendre la température.
Et c'est pas tours facile de s'arrêter pile au pied d'une descente.

hum, mouais, c'est vrai...
Mais perso, si je constatais une telle température, j'attendrais au moins de pouvoir garder la main sur la roue avant de repartir.
Par ailleurs, la montagne est mon lieu de villégiature préféré, et je n'ai jamais constaté d'échauffement, même apres une longue descente...

Moi si, parfois même sur des courtes descentes de 3 km à seulement 10% quand elles sont faites doucement...
Et au pied de la côte de Laffrey, je ne voudrais pas compter le nombre de caravanes où les freins sont très très chauds...

Mais même sur une voiture on arrive facilement à ne plus pouvoir tenir la main sur la jante. Mais vu qu'on des disques ventilés, ils refroidissent très vite et le freinage garde très longtemps son efficacité. Par contre, les tambours, c'est la plaie pour cela.

Bonjour,
Pratiquant souvent les routes de montagnes avec une remorque de 500 kg non freinée, j'ai du affronté ce phénomène sur le véhicule lorsque le liquide de freinage arrive à une certaine température par forte chaleur, même en utilisant le frein moteur.
Si la descente est encore importante je trouve une place pour m'arrêter et laisse refroidir.
Par contre si j'arrive sur le plat je continue pour refroidir, mais seulement si les freins sont encore efficaces.
Bonne journée

Votre problème provient du fait que les freins de la caravane sont sollicités par le poids de la caravane tout au long de la descente.

La solution est donc simple et évidente. Il suffit d'accélérer tout au long de la descente pour garder l'attelage en tension. Elémentaire mon cher Watson.

En solution alternative, mettre la belle-mère sur la boule timon avec instruction de pousser le coffre du timon pour reculer le coulisseau.
Dites-lui de faire attention, dans les descentes de montagne il arrive qu'on doive virer un tantinet.