Dans cet accident le hors piste n'est pas en cause il ne s'agit pas de ski dans des zones artificielles comme on peut le voir aux sports d'hiver, monde que je fuis très vite On ne va pas monter notre tente ou faire l'igloo sur les pistes de ski Il s'agit de lieux éloignés des stations de sport d'hiver et de ses pistes.patou 03 a écrit :Le hors piste c'est interdit pour tout le monde ,et aprés des sauveteurs risquent leur vie pour aller chercher ses inconscients ,les rescapés devraient payer une amende ,Bernard44 a écrit :Une des victimes était l'ancien président de la section du CAF de Nantes je l'ai cotoyé lorsque j'étais membre de cette section.paul a écrit : Dans les accidents..Que faisaient des pros de la montagne, en randonnés hors pistes, alors qu'ils connaissaient les risques..
Faire plaisir à des copains, ou à des gens friqués, probablement..
Il ne faut pas tout mélanger, il s'agissait de personnes trés bien équipées qui connaissait le niveau de risque et n'ont fait aucune imprudence, mais malheureusement en montagne il y a toujours un risque d'imprévus, je suis bien placé pour le savoir.
En rando ou trekking il n'y a pas toujours de piste, c'est bon pour le ski.
Je le répète il s'agit de randonnées en milieu naturel rien à voir avec les pistes, c'est une autre pratique de la montagne non interdite que je fais régulièrement en qualité de randonneur été comme hiver comme un nombre assez important de personnes, mais également en qualité de sauveteur, et je dois l'avouer en tant que victime hélitreuillée à 2 reprises.
Mais comme mes participations aux sauvetages sont plus nombreuses que mes accidents je n'ai pas à avoir honte Pareil pour la mer plusieurs dizaines d'interventions à mon actif, aucune en tant que victime, mais ce n'est pas fini
A chaque accident en milieu naturel on entend ici et là qu'il faut rendre payant les interventions des sauveteurs ce que refusent les sauveteurs, le président des guides de haute montagne de Chamonix le précise assez souvent sur les médias, les CRS de Gavarnie avec lesquelles j'ai fait mon dernier sauvetage en 2011, (fin tragique) sont également du même avis.
Maintenant si on doit faire payer nos interventions à chaque fois qui il y a imprudence, on y va, on commence par les victimes de la route qui ont provoqué un accident avec excès de vitesse ou tout autres imprudences, facturation des frais de déplacement des véhicules et du personnel.
Le vélo sans lumière qui s'est fait renversé, imprudence, facturation.
L'incendie d'une habitation à cause d'une cigarette mal éteinte, imprudence, mise en danger des sauveteurs, facturation.
Le cultivateur blessé par un engin agricole alors qu'il n'a pas respecté les mesures de sécurité, imprudence, facturation.
Et après quand tout ceci est bien entrée dans les usages, on va plus loin, les malaises sur la voie publique dues à une mauvaise hygiéne de vie,...
A chaque accident en milieu naturel, montagne et mer, on repasse le même refrain, imprudence, inconscience, mauvais équipement, bien sur que ça peut se produire comme dans d'autres domaines mais pour juger il faut connaître ces milieux et surtout les circonstances de l'accident.
Dans ce monde les contraintes sont de plus en plus importantes, on commence à réglementer la pratique du canyoning dans le Haut Aragon en Espagne, lieu ou j'ai organisé des sorties en groupe plus possible aujourd'hui, alors en France laissont ces derniers espaces de liberté, les sauveteurs savent ce qu'ils font, ils aiment effectuer des interventions en particulier lorsqu'elles sont complexes.
Ils ont souvent plus de risques en intervenant sur un accident sur voie rapide, ou un incendie suite à imprudence.
Désolé pour le H.S.