Je fais des copier-coller pour ceux qui n'accèdent pas à l'autre forum :
Nettoyage :
Dans certaines stations de lavage, il y a possibilité de passer en pulvérisation un produit "lave-jante" avec la lance ; il est piquant au nez si on ne fait pas attention et qu'on prend un petit nuage sur soi.
On le laisse agir 5 minutes ou même un peu moins : on finit le tour de la caravane puis on recommence ensuite avec la lance qu'on passe au programme haute-pression avec le produit savonneux de lavage ordinaire et à l'eau chaude. Puis rinçage.
Le résultat est impressionnant : les traces noires de coulées des caoutchoucs, de lichens, les traces de mousses ou toutes autres disparaissent !
Je ne ferais pas ça tous les ans car ce produit lave-jante pourrait éventuellement ternir la peinture, vu sa puissance, mais pour un bon décrassage, c'est ce qu'il y a de plus pratique.
Vernissage :
Concernant ma caravane Eriba Puck 2001, la peinture du toit (toit qui en polyester) était encore bonne ; je souhaitais simplement "rafraîchir" le toit en le rendant un peu plus brillant : il fallait donc seulement le revernir.
La rehausse n'était pas concernée car encore très brillante et semblant d'une matière différente de celle du toit (PVC ?).
Méthode, une fois le toit bien nettoyé :
- ponçage au papier pour carrosserie à mouiller fin : j'ai pris du 0/2 qui correspond apparemment à d'anciennes dénominations dont je ne retrouve pas la définition, mais c’était vraiment du très fin qui ne devait pas faire et n'a pas occasionné de rayures dans la peinture. Il s'agissait de rendre mat de façon homogène l'ensemble du toit (je n'ai pas fait la rehausse qui était encore très brillante, à tel point que je me demande si elle n'est pas de nature différente de celle du toit : PVC ?).
- essuyage-nettoyage au chiffon blanc à plusieurs reprises
- laissé sécher plusieurs heures (en novembre à l'extérieur sous abri, à 10°C...)
- application de vernis incolore pour (peinture de) carrosserie, à la bombe : par exemple spraymax 2K Klarlack trouvé chez Schoettlé, mais on trouve ce genre de produit chez tout autre fournisseur de produits pour automobiles (Freiss Auto etc.) Il fallait percuter l'arrière de la bombe pour mélanger vernis et durcisseur.
Puis appliquer en 2 passes à 10 minutes d'intervalle environ : séchage rapide au toucher malgré les 10°C au moment de l'application.
Donc application continue, le temps d'arriver en fin de tour de toit, on pouvait recommencer un nouveau tour depuis le départ.
- j'ai corrigé approximativement le défaut esthétique obtenu (alternance de zones brillantes, et satinées très finement "granuleuses") en ponçant au papier carrosserie à mouiller très fin (grain 1000), une fois le vernis parfaitement sec (j'ai attendu une semaine ou plus vu les conditions évoquées plus haut).
Aspect général satiné et plus lisse pour les parties initialement "granuleuses" ; il y a encore quelques parties restant plus brillantes, mais on le voit surtout en observation rasante et à contre-jour.
Je m'arrête là,sinon je vais enlever le vernis que j'ai appliqué et je pourrai tout recommencer, ce qui n'aurait pas de sens.
Je ne risque pas non plus de remettre une couche de vernis car je n'améliorerais sans doute pas la chose et devrais probablement refaire le même genre de ponçage d'égalisation.
Tout au plus pourrais-je passer un coup de polish pour tenter d'égaliser encore un peu mieux la brillance, ou alors essaierais-je de trouver une sorte de cire redonnant un brillant général...
Si quelqu'un a une idée, qu'il nous la donne.
Remarque :
La bombe est un choix scabreux, mais moins coûteux (40 €) : le même produit en pot qu'on peut appliquer au rouleau mousse fin ou avec son propre pistolet, en général plus performant qu'une bombe (mais là-aussi, il faut le coup de main !) est bien plus cher (sans doute environ 200 € minimum, donc dans ce cas autant faire faire par un carrossier-peintre qui travaillera mieux) et on en a de trop si on veut vernir seulement le toit.
A la bombe, qui projetait dans mon cas assez régulièrement, donc sans doute peut-être même mieux qu'avec un pistolet et un compresseur de qualités médiocres, sans le coup de main (balayage régulier à bonne distance et reprises au bons endroits) et suivant les conditions d'application, soit on a des coulures ou de la "peau d'orange" (si on trisse de trop près), soit il y a de légers manques par endroits, induisant l'alternance entre parties bien brillantes et lisses, et parties satinées et "granuleuses" (si on trisse de trop loin ou irrégulièrement concernant les passes ou les appuis sur le pulvérisateur).
Je fus dans ce dernier cas, moins grave que le premier (vernis très dur et difficile à reponcer en cas de coulures ou autres surépaisseurs irrégulières comme la "peau d'orange") ; j'accorde une plus grande importance à l’effet réel qu'à l'esthétique : mon toit est reverni, donc revêtu d'une couche de protection supplémentaire qui reprotège la peinture, voire améliore l'imperméabilisation avant que le toit ne tende à devenir granuleux ou "poreux" en vieillissant. Ça me va donc comme ça.
Finition :
Je conclus pour ce qui me concerne et pour ce qui est des inégalités de brillance que j'avais déjà atténuées par ponçage ultra-léger :
J'ai encore appliqué un lustreur-protecteur à l'oxyde de titane de chez Belgom (trouvé chez Freiss-Auto) à 25 € ; cela a encore un peu amélioré le résultat en redonnant du brillant de manière plus uniforme, sans rendre les choses parfaites, donc travail raté pour un carrossier professionnel, ou un maniaque, que je ne suis pas, moi qui suis assez satisfait du rendu final.
Globalement, on voit ce qui suit (évidemment pas le nez sur le détail, mais au-delà de 0,5 à 1 m) :
En pleine lumière, pratiquement pas de défaut :
Les défauts se voient encore un peu en lumière rasante et à contre-jour :
Mais dès qu'on n'est plus à contre-jour et en vue rasante, on ne voir pratiquement rien :
