Une alternative à la bulle immobilière : vivre en caravane.
Publié : 28 nov. 2007 09:08
Vivre en caravane.
Comme je l'ai expliqué sur une page précédente, il me semble essentiel de refuser d'investir dans la bulle immobilière, qui plus est quand il s'agit de valider des concepts d'habitation mal sains comme tous ces immeubles ou maisons en béton, conçus autour de la voiture et inadaptés aux contraintes énergétiques que nous allons connaître. Pour respecter nos convictions, le principe est de louer son habitat à minima pour pouvoir mettre de côté suffisamment pour ensuite pouvoir acheter la forme d'habitat qui nous intéresse, quitte même à y mettre le prix. L'essentiel est d'encourager un certain type de construction plus respectueux de l'environnement.
Depuis août 2006, nous habitons dans une caravane d'habitation. Cette forme d'habitat est typiquement une forme de résistance à la bulle immobilière. En choisissant l'habitat non spéculatif (On ne peut pas espérer une grosse plus value sur une caravane.), nous tournons le dos presque définitivement à la bulle immobilière. Avec une mise de fond réduite (moins de 10 000 euros) et une location chez un particulier (entre 50 et 100 euros par mois voir même en nature avec un service à la personne) en prenant soin de rester discret, vivre en caravane peut se révéler être le choix le plus judicieux pour qui ne souhaite plus participer à la bulle immobilière. Tous les agents de la bulle immobilière ne souhaitent pas que ce type d'habitat "précaire" se développe et cette page qui dévoile un petit peu notre mode de vie représente un sacré grain de sable dans la mécanique de la bulle. N'hésitez pas à propager cette idée que je défend bec et ongles : favorisons l'habitat mobile et léger pour que nos jeunes apprennent à vivre petit à petit plutôt qu'à crédit, pour que les travailleurs puissent habiter un domicile proche de leur travail et pour qu'on évite l'aggravation de cette terrible fracture générationnelle entre les baby-boomers (ceux qui n'ont connu que le progrès) et les baby-losers (ceux qui n'ont connu ou ne connaîtrons que la régression).
Certes, on devient dépendant d'un propriétaire mais que vaut-il mieux ? Dépendre d'une banque ou dépendre d'un particulier ? L'avantage du particulier, c'est qu'on peut s'arranger avec lui et qu'on peut le quitter du jour au lendemain (il n'y a pas 3 mois de préavis), alors que la banque, cela correspond davantage à un emprisonnement à vie surtout si on a pris pour 25 ans. De quelle précarité parle-t-on ?
Parmi les avantages financiers de la vie en caravane par rapport à la location et aussi l'achat d'un bien en vue d'une revente à moyen terme, il y a le loyer très réduit puisque le propriétaire n'a pas investi. Il y a le partage de l'abonnement pour l'eau, l'assainissement et l'électricité. Il y a l'absence de taxe d'habitation (pour le moment). Si la caravane est correctement entretenue, elle peut ne pas perdre de valeur. Le faible volume de la caravane fait qu'elle est par nature économe en chauffage, à condition qu'elle soit isolée "4 saisons". Et l'investissement de départ est très réduit : 30 000 euros pour une caravane neuve et moins de 10 000 pour une caravane correcte habitable de suite. On peut en trouver à moins de 3000 euros, mais il faut souvent compter 3000 à 5000 euros pour les remettre en état.
Les avantages de la caravane par rapport au logement en dur ne sont pas que financiers. Le principal attrait de ce mode de vie "léger", c'est la liberté. On est propriétaire d'un HLM (Habitat Léger Mobile) et on peut aménager son logement comme on l'entend. On peut notamment s'aménager des toilettes sèches. C'est même souvent conseillé pour des questions d'assainissement. Les toilettes sèches sont quasi impossibles à mettre en place dans des habitats collectifs. On peut manger à l'intérieur ou en terrasse à moindre frais. On peut commencer à expérimenter l'autonomie énergétique au niveau de l'électricité. On peut disposer d'un petit potager.
Voilà une idée ,celà vous direz?????
Comme je l'ai expliqué sur une page précédente, il me semble essentiel de refuser d'investir dans la bulle immobilière, qui plus est quand il s'agit de valider des concepts d'habitation mal sains comme tous ces immeubles ou maisons en béton, conçus autour de la voiture et inadaptés aux contraintes énergétiques que nous allons connaître. Pour respecter nos convictions, le principe est de louer son habitat à minima pour pouvoir mettre de côté suffisamment pour ensuite pouvoir acheter la forme d'habitat qui nous intéresse, quitte même à y mettre le prix. L'essentiel est d'encourager un certain type de construction plus respectueux de l'environnement.
Depuis août 2006, nous habitons dans une caravane d'habitation. Cette forme d'habitat est typiquement une forme de résistance à la bulle immobilière. En choisissant l'habitat non spéculatif (On ne peut pas espérer une grosse plus value sur une caravane.), nous tournons le dos presque définitivement à la bulle immobilière. Avec une mise de fond réduite (moins de 10 000 euros) et une location chez un particulier (entre 50 et 100 euros par mois voir même en nature avec un service à la personne) en prenant soin de rester discret, vivre en caravane peut se révéler être le choix le plus judicieux pour qui ne souhaite plus participer à la bulle immobilière. Tous les agents de la bulle immobilière ne souhaitent pas que ce type d'habitat "précaire" se développe et cette page qui dévoile un petit peu notre mode de vie représente un sacré grain de sable dans la mécanique de la bulle. N'hésitez pas à propager cette idée que je défend bec et ongles : favorisons l'habitat mobile et léger pour que nos jeunes apprennent à vivre petit à petit plutôt qu'à crédit, pour que les travailleurs puissent habiter un domicile proche de leur travail et pour qu'on évite l'aggravation de cette terrible fracture générationnelle entre les baby-boomers (ceux qui n'ont connu que le progrès) et les baby-losers (ceux qui n'ont connu ou ne connaîtrons que la régression).
Certes, on devient dépendant d'un propriétaire mais que vaut-il mieux ? Dépendre d'une banque ou dépendre d'un particulier ? L'avantage du particulier, c'est qu'on peut s'arranger avec lui et qu'on peut le quitter du jour au lendemain (il n'y a pas 3 mois de préavis), alors que la banque, cela correspond davantage à un emprisonnement à vie surtout si on a pris pour 25 ans. De quelle précarité parle-t-on ?
Parmi les avantages financiers de la vie en caravane par rapport à la location et aussi l'achat d'un bien en vue d'une revente à moyen terme, il y a le loyer très réduit puisque le propriétaire n'a pas investi. Il y a le partage de l'abonnement pour l'eau, l'assainissement et l'électricité. Il y a l'absence de taxe d'habitation (pour le moment). Si la caravane est correctement entretenue, elle peut ne pas perdre de valeur. Le faible volume de la caravane fait qu'elle est par nature économe en chauffage, à condition qu'elle soit isolée "4 saisons". Et l'investissement de départ est très réduit : 30 000 euros pour une caravane neuve et moins de 10 000 pour une caravane correcte habitable de suite. On peut en trouver à moins de 3000 euros, mais il faut souvent compter 3000 à 5000 euros pour les remettre en état.
Les avantages de la caravane par rapport au logement en dur ne sont pas que financiers. Le principal attrait de ce mode de vie "léger", c'est la liberté. On est propriétaire d'un HLM (Habitat Léger Mobile) et on peut aménager son logement comme on l'entend. On peut notamment s'aménager des toilettes sèches. C'est même souvent conseillé pour des questions d'assainissement. Les toilettes sèches sont quasi impossibles à mettre en place dans des habitats collectifs. On peut manger à l'intérieur ou en terrasse à moindre frais. On peut commencer à expérimenter l'autonomie énergétique au niveau de l'électricité. On peut disposer d'un petit potager.
Voilà une idée ,celà vous direz?????