je trouve un peu étrange de "défendre" ceux qui roulent sans permis.
Je suis comme tout le monde (faillible) et j'ai eu aussi des points suppimés sur mon permis (tous en fait
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).
"les gendarmes nous attendent dans les lignes droites" ben oui et on le sait donc s'ils nous choppent c'est de bonne guerre : on n'a pas un revolver sur la tempe pour nous obliger à dépasser la vitesse quand même.
Et si on est un tant soit peu honnête avec soi même on doit même admettre qu'en fait on est très rarement choppé par rapport au nombre d'infractions comises (10 % des excès de vitesse en fait d'après les sources Automobile Club de France). Donc on ne va quand même pas "pleurer ses points". On s'est fait prendre, on s'est fait prendre, pas la peine d'aller chercher un "coupable extérieur", il y avait la route, la voiture et nous au volant (pas un gendarme, un radar automatique ou quelqu'un d'autre).
Bon d'accord je râle aussi quand je me fait flasher par un de ces P... de radar (mobile ou pas
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) mais je n'irais pas dire "j'y suis pour rien".
J'ai fait en début d'année un stage de récupération de points (bien obligée
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). Je m'attendais à des jours de calvaire, de prise de tête, de "morale à deux balles", de photos bien gore pour montrer les conséquences de notre "attitude irresponsable" (on était majoritairement là pour des points disparus pour cause d'excès de vitesse, c'est quand même de loin la raison principale de la disparition des points).
Et bien pas du tout, ça a été très interressant en fait, d'ailleurs la majorité des personnes présentes étaient du même avis : ça devrait être obligatoire pour tout le monde et pas simplement en cas de perte d'une bonne partie des points.
pour en faire réfléchier certains sur la "conduite en sécurité" juste une exemple
le premier questionnaire était très simple :
décrire la situation "la plus dangeureuse" et la "moins dangeureuse" indiquer d'autre part où on commettait le plus facilement une infraction.
la situation la plus dangereuse généralement admise : route en lacet, neige ou verglas, jour ou nuit partagés à 50 / 50, traffic dense, carambolage ou choc frontale
la situation la moins dangeureuse majoritairement perçue par les participants : route droite, beau temps, traffic fluide, jour nuit toujours à 50 %
les infractions sont bien sûr commises dans le cas 2 (quand on se sent en sécurité).
et le plus gros pourcentage d'accidents mortels aussi !!!!!!!
en fait on se tue tout seul (même pas contre un arbre), dans une ligne droite et par beau temps (30 ou 40 % des accidents mortels je ne sais plus mais le plus grand pourcentage constaté).
parce qu'on (les conducteurs) n'est pas complètement suicidaires non plus : on commet nos infractions quand on se sent en sécurité, donc les "zones dangeureuses" ça ne sert à rien d'y mettre un gendarme ou un radards : les conducteurs (à part quelques frappés) s'autorégulent tous seuls.
On a abordé beaucoup de sujets intéressants pendant ce stage (limites physiologiques du conducteur concernant la vue notament) en fait je suis ravie d'y être allée
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