une porsche pulverise une caravane à 200 kms/h
Publié : 26 juil. 2011 10:59
Une course à très haute vitesse entre une Boxster et une Ferrari aurait pu tourner au drame sur la N2. Le bolide allemand a éventré la caravane de vacanciers, sans faire de blessé.
V.R. | Publié le 26.07.2011, 07h00
2 réactions
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Un miracle mais des vacances qui tombent à l’eau. Hier, deux jeunes hommes de Bondy et du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ont été déférés au parquet de Meaux pour avoir roulé à 200 km/h sur la N 2, dans le sens Soissons-Paris. Une vitesse folle qui s’est soldée dimanche par un accident d’une grande violence. Heureusement, il n’y a pas eu de victime. SUR LE MÊME SUJET
Deux bolides saisis sur l’A 5
Il est environ 5 heures. Sur la nationale, à hauteur de Juilly et Thieux, roule une caravane remorquée par une Peugeot 607. A l’intérieur, un grand-père au volant. Son épouse et sa petite-fille regardent un dessin animé en DVD à l’arrière de la voiture. Ils sont partis de l’Aisne, direction les vacances en Vendée. Suit derrière un autre attelage de caravane, avec les parents de la fillette, deux autres enfants et un ami de la famille. Surgissent alors les deux bolides.
La course avec une Ferrari
Le conducteur de la Porsche Boxster, âgé de 26 ans, fait la course avec une Ferrari conduite par un de ses copains, âgé de 31 ans. Les moteurs rugissent tandis que l’aiguille du compteur s’envole. Soudain, la Porsche percute la glissière de sécurité, rebondit sur la caravane du grand-père, puis sur une Clio de passage. Elle est projetée une dernière fois contre la caravane qui se trouve littéralement éventrée. L’attelage est arraché et la Peugeot 607 détruite aussi. Par miracle, personne n’est blessé. La caravane a servi d’amortisseur aux occupants de la voiture.
Le conducteur de la Porsche, placé en garde à vue, raconte que le grand-père n’a pas mis son clignotant pour déboîter. Un argument qui risque d’être un peu « léger » face au comportement du conducteur. En filant à 200 km/h sur une nationale limitée à 100 km/h, avec une alcoolémie et un dépistage aux stupéfiants positifs, il devait être forcément difficile de freiner à temps et efficacement.
En attendant, les deux amateurs de vitesse seront convoqués ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Meaux.
Publié ce matin dans le Parisien en seine et marne je suis atterré devant la désinvolture de ces personnes Malgré tout bonne journée
V.R. | Publié le 26.07.2011, 07h00
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Un miracle mais des vacances qui tombent à l’eau. Hier, deux jeunes hommes de Bondy et du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ont été déférés au parquet de Meaux pour avoir roulé à 200 km/h sur la N 2, dans le sens Soissons-Paris. Une vitesse folle qui s’est soldée dimanche par un accident d’une grande violence. Heureusement, il n’y a pas eu de victime. SUR LE MÊME SUJET
Deux bolides saisis sur l’A 5
Il est environ 5 heures. Sur la nationale, à hauteur de Juilly et Thieux, roule une caravane remorquée par une Peugeot 607. A l’intérieur, un grand-père au volant. Son épouse et sa petite-fille regardent un dessin animé en DVD à l’arrière de la voiture. Ils sont partis de l’Aisne, direction les vacances en Vendée. Suit derrière un autre attelage de caravane, avec les parents de la fillette, deux autres enfants et un ami de la famille. Surgissent alors les deux bolides.
La course avec une Ferrari
Le conducteur de la Porsche Boxster, âgé de 26 ans, fait la course avec une Ferrari conduite par un de ses copains, âgé de 31 ans. Les moteurs rugissent tandis que l’aiguille du compteur s’envole. Soudain, la Porsche percute la glissière de sécurité, rebondit sur la caravane du grand-père, puis sur une Clio de passage. Elle est projetée une dernière fois contre la caravane qui se trouve littéralement éventrée. L’attelage est arraché et la Peugeot 607 détruite aussi. Par miracle, personne n’est blessé. La caravane a servi d’amortisseur aux occupants de la voiture.
Le conducteur de la Porsche, placé en garde à vue, raconte que le grand-père n’a pas mis son clignotant pour déboîter. Un argument qui risque d’être un peu « léger » face au comportement du conducteur. En filant à 200 km/h sur une nationale limitée à 100 km/h, avec une alcoolémie et un dépistage aux stupéfiants positifs, il devait être forcément difficile de freiner à temps et efficacement.
En attendant, les deux amateurs de vitesse seront convoqués ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Meaux.
Publié ce matin dans le Parisien en seine et marne je suis atterré devant la désinvolture de ces personnes Malgré tout bonne journée