J'ai appelé une connaissance chez un courtier et de toutes façons, la formation de 7h est belle et bien obligatoire...
Ah ben tiens !
Le Varadero est un trail (enfin voulu comme tel)
L'engin rouge m'a tout l'air d’être un 125 Shadow qui partage le même moteur.
Maintenant, plusieurs choses :
- contrairement aux idées reçues, un custom n'est pas confortable : lorsque la route n'est pas bonne, à la difference d'une moto classique où les pieds sont en-dessous du corps et où les jambes amortissent les chocs, c'est la colonne vertébrale qui encaisse. De plus, les suspensions -furent-elles réglables- n'ont jamais beaucoup de débattement, cela aggrave les choses. Cela dit, pour la passagère, penser à acheter un sissi-bar peut être une bonne idée.
- si l'on veut un max de confort, il faut prendre un truc avec des suspensions qui ont un maximum de débattement, un carénage et une bulle qui protège ainsi qu'une selle (conducteur ET passager) assez large. Oui je sais, je viens de faire le portrait du Varadéro, et Honda l'a bien compris puisqu'il s'agit tout simplement du 125 le plsu cher de la production.
- même avec 15 cv (maximum légal autorisé en France) il me semble très optimiste de rouler, surtout à deux dessus, à 90/100, sauf à être lancé depuis un moment.
- coté nervosité, mono ou bi, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Seuls les deux temps sortent leur épingle du jeu, mais la maintenance n'est pas la même.
- les MP3 sont supers mais très lourds pour un 125. De plus, au-delà du fait qu'ils ont tendance à "tomber" dans les virages à vitesse réduite (comme les customs d'ailleurs mais il suffit d’accélérer un poil pour qu'il se redresse) le système des roues avant a tendance à balancer les chocs de la roue droite sur la roue gauche (et inversement) et c'est amplifié par els petites roues. Sur route bosselée, on se demande des fois s'il sait où il va ! Encore une fois, c'est plus désagréable que dangereux.
- et comme je ne suis formateur moto que depuis 1992, je peux vous dire qu'une bonne partie des sept heures consistera à vous apprendre à vous servir de la boite de vitesses. A la montée cela va toujours bien, mais quand il s'agit de freiner et rétrograder dans un laps de temps réduit, c'est une autre paire de manches. D'où ma tendance à vous diriger vers un scooter où là, vous n’aurez que le frein et la poignée de gaz à gérer... Cela vous laissera davantage de temps pour apprendre les finesses de la conduite en ville.
- entre un Vespa de 1950, ses roues de 8, sa carrosserie en tôle, son moteur sur le côté et ses freins à tambour "on/off" et un scooter d'aujourd'hui, il n'y a que la difference des choses qui n'ont rien à voir. Même si, en effet, poussé dans ses derniers retranchements, un scooter sera toujours moins stable (la faute à l'ensemble moteur/transmission qui est fixé sur le bras oscillant et qui fait que celui-ci "gondole" toujours un peu) il n'en demeure pas moins qu'au quotidien, on ne s'en rend jamais vraiment compte. Mais les préjugés ont la peau dure.
Mais je me répète, sauf à avoir eu votre permis B avant Mars 1981 et/ou à avoir assuré un 125 dans les 5 ans, vous n’échapperez pas aux sept heures...
(bis)