leçon de belge
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- ISTACE Jean-Paul
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- Localisation : Eghezée BELGIQUE
leçon de belge
Pour que nos amis Français puissent comprendre plus facilement les Belges, voici un petit lexique:
il y a un peu de tout, nos différentes régions sont représentées dans ce vocabulaire:
Attachez les ceintures, c'est parti.
A POUF : Au hasard. Comme ça, nous, devant un dilemme, on tape à pouf.
(Là ou d'autres, les malins se tapent la pouf.)
A S'NAISE : En toute décontraction. L'expression dénote dans le chef de
celui qui l'utilise, une pointe d'admiration pour l'imperméabilité au
stress de celui dont il parle.
AUTO-SCOOTER : Tellement ancré dans les belgicismes qu'on se demande
quel
est le mot labellisé. Autotamponneuse ? On s'en tamponne !
BOMME : poutre de gymnastique dont le nom provient très probablement du
bruit que fait l'élève quand il le percute de plein fouet.
BéKES : Exclamation de dégout. Plus un truc donne envie de rendre
(remettre, vomir, gerber ) plus l'accent grave est marqué ( bèèèèèkes).
C'est donc qu'il y a quelque chose de vraiment dégeu en vue.
A-FOND : "Cul sec" plutôt avec une chope et entre étudiants.
(S')ABAISSER : Se pencher " Hé chou, fais un peu attention, quand tu
t'abaisses , on voit ton début."
ALLEZ ! : Mot multi-fonctionnel : "Allez hein, te laisse pas aller" ou
alors "Mais allez, qui a fait ça ?", ou enfin: "Allez, pourquoi tu dis
ça
menant?"
BACK : terme d'origine anglo-saxonne, attaché aux crampons dans certains
cercles footballistiques foncièrement belgicains. "Alors Jef au keep,
Stef
au back droit, Jos au libéro, Ronnie dernier homme et Patchke au back
gauche." Généralement, le back droit est court sur pattes, plutôt
baraqué,
très modérement technicien et tacticien limpide : "Dégage , men, dégage
!"
Plus on descend dans les divisions, plus il est barbu, plus sa vareuse
est
étriquée, plus son haleine sait pourquoi les hommes savent pourquoi et
plus
ses adversaires ont des protège-tibias costauds.
BAS-COLLANTS : "Chou ce soir , il y a bal. Enlève ton cache-poussière et
mets tes bas-collants, que tu me fasses pas sentir gêné comme la
dernière
fois."
BOILER : Le belge est fils d'une fracture, historique, culturelle,
linguistique. Il vit sur une faille tectonique, qu'il a nommé la
frontière
linguistique où se frottent les continents germains et latins. De temps
à
autre, ça chauffe, ça pète à Leuven, à Fourons, Bruxelles, Hal ou
Vilvoorde. Mais les plombiers se moquent de la tectonique. De Poperinge
à
Huy-Waremme, ils ne parlent pas de chauffe-eau mais de boiler. Et même
si
cet anglicisme barbare est devenu un "boualère" à Flémalle, un
"boualééééééér" à Lietch et un "boïleur" à Ixelles, l'important dans ce
pays, n'est t'il pas qu'on continue à se comprendre ?
BERME : terre-plein central. En Belgique, la berme désigne l'espace qui
sépare les 2 chaussées d'une autoroute. En France, la berme est un
sentier
étroit aménagé entre le pied d'un rempart et un fossé ou encore entre
une
levée et un canal. Ce mot serait issu du haut allemand "brem", lui-même
emprunté , croit-on, à l'ancien norrois "barmr" (bord).
CARROUSEL: le truc qui tourne avec dedans des voitures de pompiers avec
dedans des enfants. Le plus célèbre carrousel est fouronnais, avec
dedans
Jean-Marie Happart, une fois bourgmestre, une fois pas bourgmestre, une
fois bourgmestre, une fois pas bourgmestre.
CERVELAS: agglomérat de viandes incertaines compressées façon zeppelin,
indissociable de "dikke" et de "tralala". Le cervelas doit être avalé
sans
intelligence.
CLIGNOTEUR : lumière qui lume puis qui lume plus. Les français parlent
de
"clignotant".
DOUF : Avec leur bla-bla savant, les métérologues font des chichis
inutiles. En Belgique et pour les belges, il fait soit "caillant" soit
"bon" soit "beau". C'est on ne peut plus simple. Et si le mercure
dépasse
les bornes(saisonnières ), alors chez nous, il fait "DOUF" = chaud ,
lourd.
"Chérie, il fait douf ici, ouvre-moi un peu la fenêtre et pendant que tu
es
debout, prends-moi encore une Duvel dans le frigo".
DOUFFE : cuite. "Mon vieux , je me suis pris une de ces douffes,
pourtant,
j'avais pas bu grand'chose, juste une petite douzaine de Duvel"
ESSUIE DE VAISSELLE : linge de maison servant à sécher couverts, verres
et
casseroles après qu'on les ait lavés et bien rincés. L'utiliser aussi
comme
essuie-mains, c'est dégueulasse.
FREQUENTER : Avant les meufs, au temps de Mlle Beulemans, on ne flirtait
pas, on ne draguait pas, on sortait pas avec, on ne se les tapait pas.
La
descendance de Bossemans et Coppenole "fréquentait", tout comme nos
parents
à l'expo 58. Mais fréquentait qui ? demanderaient les parisiens en bas
de
ça. Ouille que nous n'aimons pas ces garçons ! Qu'ils sachent que dans
son
emploi absolu, "fréquenter" signifie les rapports disons ?..amoureux
avant
les fiançailles. Comme chacun sait, après, on ne fréquente plus, on
"courtise".
FRISKO: C'est bien simple, on ne connaît pas le mot en français. Un
frisko,
c'est un frisko. On remercie Artic qui l'a inventé ainsi que les
Noisella
(frisko avec noisettes) et le Cornetto (à la fraise).
FROTTER : récurer, mais aussi danser un slow ou gueuler sur quelqu'un
qui a
fait des bêtises. "Je lui ai frotté les oreilles". Aussi, l'un des mots
préférés de notre Rodrigo national quand cela se joue au sprint:
"Ohlala,
ça frotte dans tout le peloton, et Boonen qui est enfermé !" Bien
insister
sur les "R", pour le dire comme à la télé.
FROTTEUR : petite brosse pour tableau noir. N'efface pas parfaitement la
craie ( l'éponge est là pour cela). Provoque un bruit formidable quand
lancé du dernier banc, il percute le tableau sur sa face non feutrée.
Les
anciennes versions en bois sont beaucoup plus maniables et font encore
plus
de bruit.
FROUCHELER : roucouler, flirtouiller, se faire des papouilles.
GRIFFE : "- Maman, j'ai mal ma joue, - C'est malin ça, t'as une grande
griffe". Des voyous peuvent aussi faire des griffes à votre voiture !
Attention !
LOGOPEDE : Orthophoniste. Curieusement, le français admet "logopédie"
mais
snobe les "logopèdes" dont l'étymologie n'est pourtant pas moins
imparable.
NON PEUT-ETRE : Oui sûrement. Et pour dire non ,il faut dire oui,
peut-être.Seuls les belges s'y retrouvent.
OUILLE-OUILLE : Si ça fait mal, c'est ouille. Dit deux fois, ça
n'exprime
plus la douleur mais l'étonnement, la lassitude ou l'impossibilité.
"Ouille-ouille, qu'est ce que tu me demandes là ? Dans certains cas,
c'est
plus menaçant : "Ouille-ouille, qu'est ce que tu vas prendre !" Souvent
utilisé pour exprimer de la surprise par rapport au récit d'un
interlocuteur : "Ouille-ouille, toi !"
JOURNEE (bonne) : Tout est question d'intonation."Au revoir, Monsieur,
Au
revoir Madame et une bonne journéééée". A dire avec un cul de poule et
un
air de faux-cul.
MANIQUE: Le Mari:" Ouille, je m'ai brulé à la casserole de carbonnades".
Sa
femme :" M'enfin chou, je t'avais dit de prendre les maniques".
MANCHE (à balle) : Cire-pompes, lèche-cul, frotte-manche, fayot, souvent
premier de classe quand même, le salopard !
PAF (être) : Ou rester PAF. A quia, bouché bée, les bras ballants, scié.
Ne
pas confondre avec le colonel Paf. Redoutable défi mêlant gymnastique et
performance alcoolisée.
PANADE : voir "Pape". Par ailleurs être dans la panade, c'est être dans
le
gaz ou dans la mélasse.
PAPE : Prononcez "Pap". Les bébés belges adooooorent. Les pépés aussi.
Vachement plus parlant que bouillie. La pape s'écoule des commissures
puis
s'échoue généralement un peu sur la bavette mais aussi partout autour.
PAR APRES : "Après" avec "par" devant. "D'abord, il a dit oui, par
après,
il a dit non" Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
N'existe pas en version "Par avant".
PLACE ( avoir une bonne) : Avoir un emploi sûr et rémunérateur. Le rêve
des
parents belges pour leur descendance. Pour beaucoup, cet idéal reste
encore
quelque part sous le parapluie de l'état, dans le costume 3 pièces d'un
fonctionnaire chef (adjoint) de service.
PLACE (voir la) : Voir la différence. La ménagère: "J'ai nettoyé la
cuisine". Son mari: "Oui, on voit la place."
PLOTCH : de beurre. Mais une grosse, hein, et bien au sommet de la
purée.
FEU OUVERT : L'âtre de la cheminée ! Un feu ouvert, c'est un peu comme
une
cassette mais avec l'image en vrai.
CLOCHE : Insulte désignant une empoté, gaffeur, nigaud.
CLOCHE: Pour cloque ou ampoule. "Papa, c'est encore loin, parce qu'avec
mes
cloches, j'ai mal mes pieds".
METTRE (dans son dos) : nos voisins du sud pourraient y voir une
connotation sexuelle voire sodomique, et bien tout faux ! Chez nous, on
le
dit quand on s'habille et pas l'inverse.
QUETTER : Là par contre, c'est nous les cochons ! Rien à voir avec une
quête, qui quette ne s'abstient donc pas.
EXEMPLATIF: Mais pourquoi diable, les belges s'escriment-t-ils à user de
vocables inusités dans l'hexagone ? Mais parce que chez ces snotneus,
ces
biesses, ils n'y a ni drèves, ni socquets, ni couques, ni lichettes, ni
bermes centrales ! Et on ne dit pas ça en guise d'exemple ou de manière
exemplaire mais à titre exemplatif.
RAWETTE : petite quantité, souvent excédentaire. Un définition plus
complète serait superfétatoire. Je vous la mets quand même?
RENON : Chez nous, on ne résilie pas un bail, on donne son renon.
Souvent
parce qu'on a enfin une brique dans le ventre.
QUEUE (faire la) : Sujet d'empoigne entre français et Belges. Les
premiers
font la file, les autres la queue. Mais les uns et les autres se
retrouvent
quand il s'agit d'enguirlander le resquilleur : "A la queue comme tout
le
monde !".
SAISI : étonné et/ou crétin. " N'insistez pas docteur, c'est un saisi".
SAVONNEE : un bonne est conseillée pour "rattraper" un fauteuil mais il
faut "frotter" énergiquement.
SACOCHE: Sac à main mais pas un sac à 1.000 Euros. Si on traite un
"Delvaux" de sacoche, ça peut aller jusqu'au procès.
SOCQUET: Un belge qui achète deux socquets, on peut dire de lui qu'il a
une
belle paire de douilles.
Typicités bruxelloises :
BALLEKES : plus au sud , Boulettes ou Vitoulets. Sauce tomate
évidemment.
Avec des frites qu'on écrase à la fin dans l'assiette, trop bon !
COCHER : Nettoyer. Chez nous, on ne coche pas seulement une case dans un
formulaire mais toute la maison pour qu'elle soit bien blinquante. La
ménagère y gagnera son plus grand titre de noblesse, celui d' "echte
cochevrâ" (amour de petite femme d'intérieur).
KAKE : qui kake défèque et produit de la kake
LABBEKAK : Pleutre, trouillard, poltron, peureux. Vu la définition de
"Kake"en plus vulgaire, "Labbe" pouvant être interpreté comme "léche".
Okay
?
KIEKEBICHE : chair de poule. On a les "kiekebiche".
KUS MEN KLUUT : ça ne se traduit pas, bienséance oblige, mais ça se
comprend dans toutes les langues de Belgique. Injure courante entre
hommes.
C'est en effet réservé aux hommes et à leurs attributs.
KROLLE (Kop) : On était parfois durs pour ceux qui les arboraient dans
la
cour de l'école. Mais pour eux, quelle économie de coiffage le matin !
NEK(dikke) : Vantard, un gros cou, quoi !
PLEKKE : "ça plekke" comme les doigts et les joues d'un enfant
s'enfonçant
la frimousse dans la barbapapa, dégustant une "smoutebolle" ou un
"bolus".
Ça plekke enfin comme un grand benêt suant lors d'un slow trop serré par
temps chaud.
STOEMMELINGS (en) : Bruxellois assez répandu au sud. En douce, en
catimini,
discrètement. Tout peut être fait en stoemmelings, filer d'une soirée
barbante, siester pendant les heures, prendre dans la caisse ?
STING (ça) : Qui sting Pue
VOLLE GAZ : signifie vite
ou VOLLE PETROL signifie vite aussi : " Tu ranges ta chambre et volle
petrol !"
il y a un peu de tout, nos différentes régions sont représentées dans ce vocabulaire:
Attachez les ceintures, c'est parti.
A POUF : Au hasard. Comme ça, nous, devant un dilemme, on tape à pouf.
(Là ou d'autres, les malins se tapent la pouf.)
A S'NAISE : En toute décontraction. L'expression dénote dans le chef de
celui qui l'utilise, une pointe d'admiration pour l'imperméabilité au
stress de celui dont il parle.
AUTO-SCOOTER : Tellement ancré dans les belgicismes qu'on se demande
quel
est le mot labellisé. Autotamponneuse ? On s'en tamponne !
BOMME : poutre de gymnastique dont le nom provient très probablement du
bruit que fait l'élève quand il le percute de plein fouet.
BéKES : Exclamation de dégout. Plus un truc donne envie de rendre
(remettre, vomir, gerber ) plus l'accent grave est marqué ( bèèèèèkes).
C'est donc qu'il y a quelque chose de vraiment dégeu en vue.
A-FOND : "Cul sec" plutôt avec une chope et entre étudiants.
(S')ABAISSER : Se pencher " Hé chou, fais un peu attention, quand tu
t'abaisses , on voit ton début."
ALLEZ ! : Mot multi-fonctionnel : "Allez hein, te laisse pas aller" ou
alors "Mais allez, qui a fait ça ?", ou enfin: "Allez, pourquoi tu dis
ça
menant?"
BACK : terme d'origine anglo-saxonne, attaché aux crampons dans certains
cercles footballistiques foncièrement belgicains. "Alors Jef au keep,
Stef
au back droit, Jos au libéro, Ronnie dernier homme et Patchke au back
gauche." Généralement, le back droit est court sur pattes, plutôt
baraqué,
très modérement technicien et tacticien limpide : "Dégage , men, dégage
!"
Plus on descend dans les divisions, plus il est barbu, plus sa vareuse
est
étriquée, plus son haleine sait pourquoi les hommes savent pourquoi et
plus
ses adversaires ont des protège-tibias costauds.
BAS-COLLANTS : "Chou ce soir , il y a bal. Enlève ton cache-poussière et
mets tes bas-collants, que tu me fasses pas sentir gêné comme la
dernière
fois."
BOILER : Le belge est fils d'une fracture, historique, culturelle,
linguistique. Il vit sur une faille tectonique, qu'il a nommé la
frontière
linguistique où se frottent les continents germains et latins. De temps
à
autre, ça chauffe, ça pète à Leuven, à Fourons, Bruxelles, Hal ou
Vilvoorde. Mais les plombiers se moquent de la tectonique. De Poperinge
à
Huy-Waremme, ils ne parlent pas de chauffe-eau mais de boiler. Et même
si
cet anglicisme barbare est devenu un "boualère" à Flémalle, un
"boualééééééér" à Lietch et un "boïleur" à Ixelles, l'important dans ce
pays, n'est t'il pas qu'on continue à se comprendre ?
BERME : terre-plein central. En Belgique, la berme désigne l'espace qui
sépare les 2 chaussées d'une autoroute. En France, la berme est un
sentier
étroit aménagé entre le pied d'un rempart et un fossé ou encore entre
une
levée et un canal. Ce mot serait issu du haut allemand "brem", lui-même
emprunté , croit-on, à l'ancien norrois "barmr" (bord).
CARROUSEL: le truc qui tourne avec dedans des voitures de pompiers avec
dedans des enfants. Le plus célèbre carrousel est fouronnais, avec
dedans
Jean-Marie Happart, une fois bourgmestre, une fois pas bourgmestre, une
fois bourgmestre, une fois pas bourgmestre.
CERVELAS: agglomérat de viandes incertaines compressées façon zeppelin,
indissociable de "dikke" et de "tralala". Le cervelas doit être avalé
sans
intelligence.
CLIGNOTEUR : lumière qui lume puis qui lume plus. Les français parlent
de
"clignotant".
DOUF : Avec leur bla-bla savant, les métérologues font des chichis
inutiles. En Belgique et pour les belges, il fait soit "caillant" soit
"bon" soit "beau". C'est on ne peut plus simple. Et si le mercure
dépasse
les bornes(saisonnières ), alors chez nous, il fait "DOUF" = chaud ,
lourd.
"Chérie, il fait douf ici, ouvre-moi un peu la fenêtre et pendant que tu
es
debout, prends-moi encore une Duvel dans le frigo".
DOUFFE : cuite. "Mon vieux , je me suis pris une de ces douffes,
pourtant,
j'avais pas bu grand'chose, juste une petite douzaine de Duvel"
ESSUIE DE VAISSELLE : linge de maison servant à sécher couverts, verres
et
casseroles après qu'on les ait lavés et bien rincés. L'utiliser aussi
comme
essuie-mains, c'est dégueulasse.
FREQUENTER : Avant les meufs, au temps de Mlle Beulemans, on ne flirtait
pas, on ne draguait pas, on sortait pas avec, on ne se les tapait pas.
La
descendance de Bossemans et Coppenole "fréquentait", tout comme nos
parents
à l'expo 58. Mais fréquentait qui ? demanderaient les parisiens en bas
de
ça. Ouille que nous n'aimons pas ces garçons ! Qu'ils sachent que dans
son
emploi absolu, "fréquenter" signifie les rapports disons ?..amoureux
avant
les fiançailles. Comme chacun sait, après, on ne fréquente plus, on
"courtise".
FRISKO: C'est bien simple, on ne connaît pas le mot en français. Un
frisko,
c'est un frisko. On remercie Artic qui l'a inventé ainsi que les
Noisella
(frisko avec noisettes) et le Cornetto (à la fraise).
FROTTER : récurer, mais aussi danser un slow ou gueuler sur quelqu'un
qui a
fait des bêtises. "Je lui ai frotté les oreilles". Aussi, l'un des mots
préférés de notre Rodrigo national quand cela se joue au sprint:
"Ohlala,
ça frotte dans tout le peloton, et Boonen qui est enfermé !" Bien
insister
sur les "R", pour le dire comme à la télé.
FROTTEUR : petite brosse pour tableau noir. N'efface pas parfaitement la
craie ( l'éponge est là pour cela). Provoque un bruit formidable quand
lancé du dernier banc, il percute le tableau sur sa face non feutrée.
Les
anciennes versions en bois sont beaucoup plus maniables et font encore
plus
de bruit.
FROUCHELER : roucouler, flirtouiller, se faire des papouilles.
GRIFFE : "- Maman, j'ai mal ma joue, - C'est malin ça, t'as une grande
griffe". Des voyous peuvent aussi faire des griffes à votre voiture !
Attention !
LOGOPEDE : Orthophoniste. Curieusement, le français admet "logopédie"
mais
snobe les "logopèdes" dont l'étymologie n'est pourtant pas moins
imparable.
NON PEUT-ETRE : Oui sûrement. Et pour dire non ,il faut dire oui,
peut-être.Seuls les belges s'y retrouvent.
OUILLE-OUILLE : Si ça fait mal, c'est ouille. Dit deux fois, ça
n'exprime
plus la douleur mais l'étonnement, la lassitude ou l'impossibilité.
"Ouille-ouille, qu'est ce que tu me demandes là ? Dans certains cas,
c'est
plus menaçant : "Ouille-ouille, qu'est ce que tu vas prendre !" Souvent
utilisé pour exprimer de la surprise par rapport au récit d'un
interlocuteur : "Ouille-ouille, toi !"
JOURNEE (bonne) : Tout est question d'intonation."Au revoir, Monsieur,
Au
revoir Madame et une bonne journéééée". A dire avec un cul de poule et
un
air de faux-cul.
MANIQUE: Le Mari:" Ouille, je m'ai brulé à la casserole de carbonnades".
Sa
femme :" M'enfin chou, je t'avais dit de prendre les maniques".
MANCHE (à balle) : Cire-pompes, lèche-cul, frotte-manche, fayot, souvent
premier de classe quand même, le salopard !
PAF (être) : Ou rester PAF. A quia, bouché bée, les bras ballants, scié.
Ne
pas confondre avec le colonel Paf. Redoutable défi mêlant gymnastique et
performance alcoolisée.
PANADE : voir "Pape". Par ailleurs être dans la panade, c'est être dans
le
gaz ou dans la mélasse.
PAPE : Prononcez "Pap". Les bébés belges adooooorent. Les pépés aussi.
Vachement plus parlant que bouillie. La pape s'écoule des commissures
puis
s'échoue généralement un peu sur la bavette mais aussi partout autour.
PAR APRES : "Après" avec "par" devant. "D'abord, il a dit oui, par
après,
il a dit non" Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
N'existe pas en version "Par avant".
PLACE ( avoir une bonne) : Avoir un emploi sûr et rémunérateur. Le rêve
des
parents belges pour leur descendance. Pour beaucoup, cet idéal reste
encore
quelque part sous le parapluie de l'état, dans le costume 3 pièces d'un
fonctionnaire chef (adjoint) de service.
PLACE (voir la) : Voir la différence. La ménagère: "J'ai nettoyé la
cuisine". Son mari: "Oui, on voit la place."
PLOTCH : de beurre. Mais une grosse, hein, et bien au sommet de la
purée.
FEU OUVERT : L'âtre de la cheminée ! Un feu ouvert, c'est un peu comme
une
cassette mais avec l'image en vrai.
CLOCHE : Insulte désignant une empoté, gaffeur, nigaud.
CLOCHE: Pour cloque ou ampoule. "Papa, c'est encore loin, parce qu'avec
mes
cloches, j'ai mal mes pieds".
METTRE (dans son dos) : nos voisins du sud pourraient y voir une
connotation sexuelle voire sodomique, et bien tout faux ! Chez nous, on
le
dit quand on s'habille et pas l'inverse.
QUETTER : Là par contre, c'est nous les cochons ! Rien à voir avec une
quête, qui quette ne s'abstient donc pas.
EXEMPLATIF: Mais pourquoi diable, les belges s'escriment-t-ils à user de
vocables inusités dans l'hexagone ? Mais parce que chez ces snotneus,
ces
biesses, ils n'y a ni drèves, ni socquets, ni couques, ni lichettes, ni
bermes centrales ! Et on ne dit pas ça en guise d'exemple ou de manière
exemplaire mais à titre exemplatif.
RAWETTE : petite quantité, souvent excédentaire. Un définition plus
complète serait superfétatoire. Je vous la mets quand même?
RENON : Chez nous, on ne résilie pas un bail, on donne son renon.
Souvent
parce qu'on a enfin une brique dans le ventre.
QUEUE (faire la) : Sujet d'empoigne entre français et Belges. Les
premiers
font la file, les autres la queue. Mais les uns et les autres se
retrouvent
quand il s'agit d'enguirlander le resquilleur : "A la queue comme tout
le
monde !".
SAISI : étonné et/ou crétin. " N'insistez pas docteur, c'est un saisi".
SAVONNEE : un bonne est conseillée pour "rattraper" un fauteuil mais il
faut "frotter" énergiquement.
SACOCHE: Sac à main mais pas un sac à 1.000 Euros. Si on traite un
"Delvaux" de sacoche, ça peut aller jusqu'au procès.
SOCQUET: Un belge qui achète deux socquets, on peut dire de lui qu'il a
une
belle paire de douilles.
Typicités bruxelloises :
BALLEKES : plus au sud , Boulettes ou Vitoulets. Sauce tomate
évidemment.
Avec des frites qu'on écrase à la fin dans l'assiette, trop bon !
COCHER : Nettoyer. Chez nous, on ne coche pas seulement une case dans un
formulaire mais toute la maison pour qu'elle soit bien blinquante. La
ménagère y gagnera son plus grand titre de noblesse, celui d' "echte
cochevrâ" (amour de petite femme d'intérieur).
KAKE : qui kake défèque et produit de la kake
LABBEKAK : Pleutre, trouillard, poltron, peureux. Vu la définition de
"Kake"en plus vulgaire, "Labbe" pouvant être interpreté comme "léche".
Okay
?
KIEKEBICHE : chair de poule. On a les "kiekebiche".
KUS MEN KLUUT : ça ne se traduit pas, bienséance oblige, mais ça se
comprend dans toutes les langues de Belgique. Injure courante entre
hommes.
C'est en effet réservé aux hommes et à leurs attributs.
KROLLE (Kop) : On était parfois durs pour ceux qui les arboraient dans
la
cour de l'école. Mais pour eux, quelle économie de coiffage le matin !
NEK(dikke) : Vantard, un gros cou, quoi !
PLEKKE : "ça plekke" comme les doigts et les joues d'un enfant
s'enfonçant
la frimousse dans la barbapapa, dégustant une "smoutebolle" ou un
"bolus".
Ça plekke enfin comme un grand benêt suant lors d'un slow trop serré par
temps chaud.
STOEMMELINGS (en) : Bruxellois assez répandu au sud. En douce, en
catimini,
discrètement. Tout peut être fait en stoemmelings, filer d'une soirée
barbante, siester pendant les heures, prendre dans la caisse ?
STING (ça) : Qui sting Pue
VOLLE GAZ : signifie vite
ou VOLLE PETROL signifie vite aussi : " Tu ranges ta chambre et volle
petrol !"
SEAT ALHAMBRA TDI 136 cv 2015,masse tractable: 2200 kgs
Hobby 490 UL De Luxe 2011 Cross Reich Mover
Hobby 490 UL De Luxe 2011 Cross Reich Mover
salut
j'en pleure.........
mais t'as oublier :
un stuut; une drôle de blague, une surprise une farce ou encore , un drôle d'accident; (qué n'affére ti)
une fricadelle.
on sait pas ce qui a dedans mais c'est bon quand même
un stoump: a mis chemin entre purée et ratatouille qui chez nous représente une raclée au jeu
et le super panard:
...... a tantôt......
qui pour nos amis d'outre Quievrain ne veut strictement rien dire.
et il parait aussi que nous disons houit et non huit
au suivant
@++ jeesee
j'en pleure.........
mais t'as oublier :
un stuut; une drôle de blague, une surprise une farce ou encore , un drôle d'accident; (qué n'affére ti)
une fricadelle.
on sait pas ce qui a dedans mais c'est bon quand même
un stoump: a mis chemin entre purée et ratatouille qui chez nous représente une raclée au jeu
et le super panard:
...... a tantôt......
qui pour nos amis d'outre Quievrain ne veut strictement rien dire.
et il parait aussi que nous disons houit et non huit
au suivant
@++ jeesee
Bonsoir à Tous,
Super ce travail ! On pourrait y ajouter :
- les pistolets, non pas des révolvers mais de délicieux petits pains
- le kip-kap, "la viande qui tremble quand le tram passe" ou celle "qu'on ne peut pas pendre", c'est une sorte de hure
... encore bien d'autres...
Et... Superbolleke
Super ce travail ! On pourrait y ajouter :
- les pistolets, non pas des révolvers mais de délicieux petits pains
- le kip-kap, "la viande qui tremble quand le tram passe" ou celle "qu'on ne peut pas pendre", c'est une sorte de hure
... encore bien d'autres...
Et... Superbolleke
Jacques M.
BMW X4 essence, 184cv
Fendt Tendenza 515SG
Campeur de 1965 à 1978, caravanier depuis 1979
BMW X4 essence, 184cv
Fendt Tendenza 515SG
Campeur de 1965 à 1978, caravanier depuis 1979
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- gepaloux
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- Inscription : 25 mai 2004 10:35
- Localisation : Flémalle, région de Liège Belgique
encore deux bien de saison
Le matin il fait frisket, (cà veut dire pas très chaud), et le soir il fait cru, (humide et froid), dire cà en France à une baraque à frite ouverte à 3 heures du matin, le résultat vaut le coup d'oeil, le patron de la baraque a mis dix minutes pour comprendre, ....
Faut dire qu'on trouve le français de France un peu tristounet avec tous les mots qu'on a inventé, comme les laekemans qu'on mange ainsi que les gauff au suc, une spécialité bien de chez moi.
Pascal
Faut dire qu'on trouve le français de France un peu tristounet avec tous les mots qu'on a inventé, comme les laekemans qu'on mange ainsi que les gauff au suc, une spécialité bien de chez moi.
Pascal
Pascal et Lily
Plus de caravane
Plus de caravane
bonsoir
nous mangeons des chicons (endive) que l'on rissolle dans une lèche-frite (poële).
a cette époque de l'années nous mangeons des endives (laitues frisées)
ou encore des scarolles (chicorées)
le boucher nous prépare de "l'américain" (haché de boeuf préparé)
qui se mange cru sur une tartine ou avec des frites "une fois" et du picalili (pickels).
et toutes les taches que l'on fait en cuisine on les éponge avec de "l'essuie-tout" (ça peut être du sopalin ou une autre marque
)
nous passons un coup de brosse (balais) et ma femme passe un coup de torchon (serpillere) toute les semaines.
le vendredi soir je retrouve mes potes au café et on bois de la "pils" en jouant au "couillon" (jeu de cartes ressamblant tres fort a la belote)
@++ jeesee
nous mangeons des chicons (endive) que l'on rissolle dans une lèche-frite (poële).
a cette époque de l'années nous mangeons des endives (laitues frisées)
ou encore des scarolles (chicorées)
le boucher nous prépare de "l'américain" (haché de boeuf préparé)
qui se mange cru sur une tartine ou avec des frites "une fois" et du picalili (pickels).
et toutes les taches que l'on fait en cuisine on les éponge avec de "l'essuie-tout" (ça peut être du sopalin ou une autre marque
)
nous passons un coup de brosse (balais) et ma femme passe un coup de torchon (serpillere) toute les semaines.
le vendredi soir je retrouve mes potes au café et on bois de la "pils" en jouant au "couillon" (jeu de cartes ressamblant tres fort a la belote)
@++ jeesee
Chti'Breizh a écrit :Bonsoirjeesee a écrit :bonsoir
.................
nous passons un coup de brosse (balais) et ma femme passe un coup de torchon (serpillere) toute les semaines.
.....................
@++ jeesee
Dans le Pas-de-Calais on a bien une wassingue, mot qui est en pur français, mais qu'on utilise pas et qu'on ne connait pas dans les autres régions de France .
Et on dira que les Chtis parlent un langage qu'on a du mal à comprendre et pourtant ... c'est du français
@+
bonsoir
désolé de te contredire
mais wassingues n'est pas d'origine du français
et c'est pas moi qui le dit j'ai tiré ça de wikipédaEn cas d'interférence linguistique, l'emprunt devient très fréquent. Ainsi, le mot wassingue (serpillière) utilisé dans le français du Nord de la France est un emprunt au flamand wassching, ces régions françaises étant en contact adstratique avec des pays parlant cette langue
ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Emprunt_lexical
désolé, mais si c'est du flamand, c'est du belge
sans rancune
@++ jeesee
- FredMarien
- Messages : 69
- Inscription : 24 mai 2005 20:25
- Localisation : Vorselaar - Belgique
bonsoir fredFredMarien a écrit :Magnifique,
un des meilleurs dictionaires belges.
NEN DIKKE PROFICIAT POAT
vas vite t'inscrire ici:
http://mappemonde.net/bdd/lacaravane/eu ... gique.html
pour faire grossir les rangs
tu peut aussi lire l'historique ici:
http://www.lacaravane.com/forums/viewtopic.php?t=3620.
@++ jeesee
Chti'Breizh a écrit :Tu ne me contredis absolument pas jeesee , car ...jeesee a écrit :
bonsoir
désolé de te contredire
mais wassingues n'est pas d'origine du français
et c'est pas moi qui le dit j'ai tiré ça de wikipédaEn cas d'interférence linguistique, l'emprunt devient très fréquent. Ainsi, le mot wassingue (serpillière) utilisé dans le français du Nord de la France est un emprunt au flamand wassching, ces régions françaises étant en contact adstratique avec des pays parlant cette langue
ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Emprunt_lexical
désolé, mais si c'est du flamand, c'est du belge
sans rancune
@++ jeesee
Je n'ai jamais dis que wassingue était d'origine française, comprenons nous bien, lis bien mon post
J'ai dis que wassingue était français parceque.... ce mot est dans le Larousse (Dictionnaire de langue française reconnu ), tout le monde peut le vérifier et il y est depuis toujours car je l'ai connu quand j'usais mes fonds de culotte en primaire et c'était .... il y a longtamps
Alors, sans rancune jeesee
no coment et mea culpa.
c'est toi le chef chef
@++ jeesee