freteurr a écrit :Bonjour,
J'ai un voisin qui a eu un permis annuler par un tribunal suite a l'alcool au volant.
Il a récupéré le permis car il avais reçu une lettre de la préfecture, le tribunal là convoquer mais n'a pas annuler un permis qui est était déjà annulé.
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Bonjour Freteurr,
C'est effectivement une "anomalie" de notre système français :
Le permis de conduire peut-être suspendu sur place (parfois annulé), pour un délai relativement court, puis ensuite par la commision préfectorale, qui n'est pas une instance judiciaire et contre lequel il n'y a aucun recours...
Ensuite, au bout de plusieurs mois en général, la personne est convoquée au tribunal et peut présenter sa défense éventuelle...
(dans les cas d'alccolémie vaut mieux pas trop chercher à s'en défendre, mais adopter un "profil bas" !)
Il arrive, du moins il est arrivé (pour des excès de vitesse...) que le tribunal relaxe le prévenu parce qu'un doute subsistait, par exemple à cause de la dernière date de révision du radar par la DRIRE ou toute autre cause....
(j'ai souvenir d'une personne contrôlée à 210 km/h vitesse réelle et relaxée car à l'époque le Mesta 206 utilisé n'était homologué par la DRIRE que jusqu'à 200 km/h donc "inapte" à contrôler 210, d'où un doute sur la mesure, et le doute doit toujours bénéficier à l'accusé !)
Mais le prévenu, présumé innocent, a déjà effectué une peine "administrative" sauf s'il a refusé de rendre son permis, ce qui est en lui-même punissable, mais devant un tribunal
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!!!
Il y a eu de longues batailles juridiques dans les années 90, un responsable du mouvement "Auto-Défense" Francis Rongier allant même jusqu'à se faire contrôler volontairement en excès de vitesse, et refusant de restituer son permis à la commission administrative, mais acceptant toute sanction prononcée par un tribunal où il pourrait présenter une défense argumentée, avec l'aide d'un avocat spécialisé, Maître de Caumont, avocat du mouvement à l'époque....
Le "jeu" consistait à demander à être jugé en référé (en urgence) la décision du tribunal primant théoriquement sur celle de la commission administrative...
Je n'ai pas suivi l'évolution de cette jurisprudence et ne sais pas trop où cela en est aujourd'hui !
Serge